Dans le cadre de notre devoir de vous informer, nous publions ci-dessous un papier vu sur internet il y a à peine quelques minutes. La thématique est «l’automobile».
Le titre troublant (Le retrait d’Elon Musk divise la classe politique américaine) en dit long.
L’écrivain (présenté sous la signature d’anonymat
) est positivement connu.
L’éditorial peut donc être pris au sérieux.
La date de parution est 2022-07-09 22:05:00.
Texte source :
Les réactions sont contrastées vis-à-vis de l’annonce vendredi du retrait d’Elon Musk de l’accord d’achat de Twitter. Comme souvent, les actions du milliardaire divisent, notamment le monde politique américain.
« L’accord Twitter est mort, longue vie à Truth », a ainsi écrit Donald Trump sur le réseau social homonyme, porte-voix numérique de l’ancien président républicain depuis son éjection de Twitter en janvier 2021. Elon Musk avait d’ailleurs évoqué en mai la levée de ce bannissement, envisageant de manière générale une modération bien moins stricte sur l’influent réseau social, ce qui avait rendu sa volonté de rachat alléchante aux yeux d’une partie de la droite américaine.
« Un répit bienvenu »
A l’inverse, la perspective d’une prise de contrôle de Twitter par cet entrepreneur aux tendances libertariennes avait alarmé certains à gauche, où l’on se réjouit aujourd’hui d’un projet avorté tout en demeurant prudent pour la suite. C’est « un répit bienvenu pour les femmes, les gens de couleur et les membres de la communauté LGBTQ+ », a réagi l’organisation féministe UltraViolet, qui craignait qu’un Twitter sous le contrôle du patron de Tesla et SpaceX « libère un flot de haine ».
Cette saga montre que « notre écosystème de l’information, sa sécurité, et la démocratie, ne doivent pas rester à la portée des caprices de milliardaires qui ne rendent de comptes à personne », a estimé Nicole Gill, directrice exécutive de Accountable Tech. Cette association, qui milite pour responsabiliser les grandes entreprises numériques, avait lancé avec d’autres début juin une initiative visant à bloquer l’opération. Ensemble, elles « avaient bien montré qu’Elon Musk, en rachetant Twitter, voulait seulement défendre son idéologie droitière », a pour sa part ajouté UltraViolet.
Et c’est bien une certaine déception qui semble désormais toucher le camp Trump. « Je suis quasi sûr que la censure que [Twitter] pratiquait, quelle qu’elle soit, va être multipliée par dix », a ainsi écrit Donald Trump Jr., le fils, sur le réseau Truth lancé par son père. « Il n’y a aucune chance d’avoir une liberté de pensée ou d’expression là-bas désormais », a-t-il ajouté.
« La fête est bel et bien terminée. La purge arrive »
« C’était la dernière chance de sauver quelque chose de bien du cauchemar » des GAFA, a pour sa part écrit l’observateur politique conservateur Dave Rubin, sur Twitter. « La fête est bel et bien terminée. La purge arrive ». Pour un autre détracteur de Twitter, le retrait du milliardaire « n’est pas une surprise », mais « on doit reconnaître à Musk d’avoir encore mis en lumière une culture incurable, pourrie, de discrimination politique » au sein de l’entreprise, a écrit Jason Miller, ancien conseiller de Donald Trump et fondateur d’un autre réseau social ultra-conservateur, Gettr.
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