A nouveau, ce site va vous présenter un texte qui circule sur internet. Le sujet est «l’automobile».
Son titre saisissant (Le nouveau chapitre Bugatti) est sans confusion.
Identifié sous le nom «d’anonymat
», le rédacteur est reconnu comme quelqu’un de sérieux pour plusieurs autres posts qu’il a publiés sur internet.
Les révélations divulguées sont de ce fait réputées valables.
L’éditorial a été édité à une date notée 2022-12-26 07:00:00.
Profilée est la dernière Chiron produite de l’histoire. Profilée par son nom, profilée par son style, profilée par son moteur – le dernier des W16 Volkswagen, avant que la marque ne reparte d’une feuille blanche. Le 1er février prochain, avec Sotheby’s, Bugatti mènera une vente aux enchères historique. Ce sera l’occasion d’offrir le dernier exemplaire de son hypercar : une déclinaison unique qui a pris deux ans de travail aux ingénieurs. L’heure sera aussi à marquer un grand coup avant de tourner la page.
Car Bugatti a terminé sa transition de Volkswagen vers sa nouvelle coentreprise avec Rimac en juillet 2021. Une période qui a bousculé la répartition du capital. La marque aurait pu mourir (la possibilité faisait partie des options de Volkswagen), mais la solution retenue fut de proposer à Rimac d’en reprendre les rênes. Mate Rimac, le PDG de l’entreprise du même nom spécialisée dans les hypercars électriques, prend les commandes avec 55 % de l’entreprise à lui.
D’ici l’année prochaine, un nouveau modèle, ou du moins les informations à son sujet, sera présenté. Le nouveau chapitre de Bugatti.
Non au 100 % électrique, oui à un moteur thermique
Pour son dernier exemplaire, Bugatti a équipé la Chiron Profilée des 1500 ch du W16 Volkswagen, avec une boîte aux rapports 15 % plus courts que sur une Chiron Sport. Le but : proposer une carrosserie de Chiron moins radicale avec des performances proches de la version Pur Sport. Le 0 à 100 est abattu en 2,3 secondes, et le 0 à 200 km/h en 5,5 secondes. En vitesse de pointe, la Chiron Profilée atteint 380 km/h quand la Pur Sport classique est limitée à 350 km/h.
Dans une interview à AutoExpress, le fondateur de la marque éponyme Mate Rimac expliquait qu’il comptait bien séparer Rimac de Bugatti dans la stratégie, la philosophie et la gamme de produits. Rimac sera l’esprit fou, sans limite, quand Bugatti sera dans les performances et le perfectionnisme “un peu aristocratique”, pour reprendre ses mots. “Bien sûr, les performances seront toujours au top – mais il y aura cette approche artistique. Rimac s’attachera à plier les lois de la physique”, expliquait-il pour séparer les deux marques (la Nevera est déjà la voiture électrique la plus rapide du monde).
L’approche traditionnelle de Bugatti découlera sur l’intégration d’un nouveau bloc moteur thermique à bord de la future hypercar. Et non, elle ne sera pas 100 % électrique. “Sur le plan technique, nous aurons encore des moteurs à combustion dans un avenir prévisible, et c’est plus luxueux. Il faut que ce soit un peu sérieux, aussi. […] Nous avons commencé à développer un moteur à combustion par nous-mêmes, et ce que vous verrez l’année prochaine est totalement fou”, ajoutait Mate Rimac.
Aucun élément en commun avec la Nevera de Rimac sont prévus d’être intégrés dans la nouvelle hypercar Bugatti.À vrai dire, il est difficile de comprendre comment le nouveau groupe Rimac-Bugatti compte maintenir le niveau de prestation et de prestige que proposait Volkswagen, dans un laps de temps de développement aussi court et en repartant d’une feuille blanche. Mais soit, prenons notre mal en patience. “Ce sera une hypercar réarrangée en hybride”, finissait par dire Mate Rimac, pour annoncer son futur modèle. Il sera toujours produit dans les usines de Molsheim, en Alsace.
Quant à la question de l’électrique, rien n’indique pour l’heure qu’une motorisation dénuée de bloc thermique ne soit en préparation. Hypothèse balayée d’un revers de manche y compris du côté de l’hydrogène. Mate Rimac déclarait à AutoExpress : “Je pense que l’hydrogène peut avoir quelques utilisations dans des applications spécifiques où les batteries n’ont pas de sens – dans un avion ou des poids lourds – mais pour la majorité des transports, je dirais non.”
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