Dans le cadre de notre objectif d’information, nous publions ci-dessous un post vu sur internet aujourd’hui. Le sujet est «l’automobile».
Le titre (En 2049, les transports seront assurés grâce à l’hydrogène) est sans détour.
Le rédacteur (présenté sous le nom d’anonymat
) est connu et fiable.
Il n’y a aucune raison de ne pas croire du sérieux de ces informations.
L’encart a été divulgué à une date indiquée 2022-07-05 07:20:00.
Texte dont il s’agit :
Dans l’univers, aucun élément n’est plus simple et plus courant que l’hydrogène, qui constitue 75 % de la masse des atomes. Sans lui, pas de soleil, pas d’étoiles ou de planètes gazeuses. Mais sur Terre, il est très rare : des géologues en ont bien trouvé quelques rares sources à l’état naturel, en Afrique ou en Russie, mais sinon, il faut le fabriquer soit à partir de méthane, mais cela émet du CO2, soit à partir de l’eau.
Dans ce dernier cas, l’hydrogène devient une énergie propre, facile à utiliser dans des conditions sécurisées. S’en servir ne produit aucune pollution, aucun gaz à effet de serre : son seul résidu, c’est de l’eau pure. Il peut donc être la solution à la plupart de nos problèmes actuels, et c’est lui qui a été la grande vedette de la soirée « 2049, l’avenir de la mobilité », organisée par « l’Obs » le 16 juin.
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Arrivée imminente des « taxis volants »
C’est d’abord François Chopard, le créateur de l’incubateur Starburst Accelerator, qui a souligné son rôle central pour l’aviation en 2049, et sans doute bien avant : les avions actuels émettent 2 % des gaz à effet de serre et cette industrie devra, comme l’automobile, réduire fortement, voire annuler, son empreinte carbone.
Toutefois, à la différence d’une voiture, l’avion ne pourra pas devenir électrique : les batteries nécessaires à un vol excédant quelques dizaines de minutes seraient bien trop lourdes pour permettre un vol efficace. Son verdissement devra donc passer par de nouveaux kérosènes plus écologiques et par l’hydrogène. Le problème à résoudre est celui des réservoirs permettant de transporter ce gaz très léger : il faut le comprimer fortement pour le transporter et il nécessite des cuves fortement étanches.
On a embarqué à bord du train à hydrogène qui a fait ses premiers pas en France
Par ailleurs, sa masse très volumineuse exigera aussi de trouver une nouvelle architecture pour les aéronefs et pour le moment, les réacteurs à hydrogène restent moins performants que les moteurs normaux. Les avions régionaux seront donc les premiers à faire leur mue, et aucune date certaine n’existe pour le lancement des long-courriers propres.
Mais avant que ces solutions ne soient prêtes, le monde de l’aviation aura déjà changé en profondeur, car François Chopard annonce une arrivée imminente des « taxis volants » électriques dans nos villes : ces mini-avions électriques d’une à six places pourraient débouler au-dessus de Paris pour les jeux Olympiques de 2024 si le régulateur du trafic aérien, la DGAC, donne son feu vert.
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« Les projets de mobilité aérienne vont redessiner les villes »
François Chopard imagine déjà Emmanuel Macron arrivant au Stade de France dans cet engin mi-voiture, mi-hélicoptère. Pour ce faire, il suffira que les constructeurs aient démontré l’absence de risque :
« Les régulateurs aériens exigent qu’un passager n’ait pas plus de risque de mourir en avion que d’avoir une crise cardiaque dans la rue. »
Il souligne que Toyota avait investi dans le secteur, car demain ces machines autonomes remplaceront peut-être les voitures dans nos villes, encombrant les cieux plutôt que les rues… sauf que l’espace libre dans le ciel est bien plus vaste que sur le sol et que les désagréments y seront donc moindres.
Une ville consacrée à l’hydrogène
Et c’est un représentant de Toyota qui a suivi son exposé visionnaire. Mathieu Cusin, porte-parole des stratégies corporate de Toyota France, a souligné l’avance du constructeur japonais en matière de voitures à hydrogène, dont il est le pionnier mondial. Aucun autre n’y croit, à part le coréen Hyundai ? Pas grave, personne n’avait cru aux véhicules hybrides il y a vingt-cinq ans quand Toyota a lancé la Prius.
Le constructeur japonais met en place l’écosystème qui permettra aux acheteurs de ses modèles Mirai de ne pas avoir peur du saut technologique. Il faudra pour cela qu’ils trouvent des pompes à hydrogène partout en France. Pour le moment, il n’y en a qu’une poignée, mais Toyota s’est associé avec le géant des gaz industriels Air Liquide et avec la société française Hysetco pour populariser ce mode de locomotion : Hysetco dirige une flotte de 200 taxis à hydrogène et les recharge sur une de ses quatre stations parisiennes.
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La start-up savoyarde Atawey, elle, a créé une station-borne qui fabrique de l’hydrogène sur place – jusqu’à une tonne par jour – à partir d’électricité. Atawey vise plutôt les véhicules professionnels, comme les tracteurs, les poids lourds ou les véhicules de chantier, mais Mathieu Cusin est persuadé que le grand public aussi sera intéressé. « C’est une technologie qui répond aux attentes des conducteurs. La Mirai n’est pas plus chère que les voitures haut de gamme comparables », souligne-t-il.
Pour convaincre les sceptiques, Toyota a créé une ville consacrée à l’hydrogène au Japon en convertissant une friche industrielle, et 300 habitants-créateurs vivront dans cette « Woven City » : à eux d’inventer un futur propre et de démontrer que l’hydrogène servira tous nos besoins.
Une façon de se déplacer plus sûre, plus autonome, plus inclusive
Mais 2049, et la mobilité de demain, ce ne sera pas que de la technique. Ce sera aussi une façon de se déplacer plus sûre, plus autonome et plus inclusive. Jean-Luc Fumex, le fondateur de Mont-Blanc Mobility, a inventé le Quadrix, et ce sera une révolution pour tous ceux qui sont paralysés des membres inférieurs, comme lui. Le Quadrix est au fauteuil roulant ce que le VTT est au vélo : il permet de se déplacer sur « tous terrains », d’aller faire des balades dans les forêts, comme n’importe quel randonneur ! Bien entendu, il est électrique.
Dans un style différent, mais qui facilitera aussi la vie des personnes âgées ou handicapées, Gilbert Gagnaire a mis au point l’Easymile à Toulouse : c’est la première navette autonome autorisée à se déplacer sur les routes, un mini-car futuriste mais déjà réel. Selon lui, ce sera « la solution pour apporter de la mobilité dans les territoires ruraux » car elle pourra être utilisée dans les zones peu peuplées, qui ne justifient pas les transports publics.
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Enfin, se déplacer, c’est aussi ne pas avoir peur. Parce que depuis qu’elle a 18 ans elle a voyagé en solo sur toute la Terre, la Coréenne Hyojeong Kim a conçu une application pour les autres femmes qui veulent voyager seules, mais n’osent pas le faire.
« Nomadher » est à la fois un compagnon de voyage qui leur dira où aller, quels endroits éviter dans leur cas, et qui les mettra en contact avec d’autres membres de la communauté au cours de leur voyage. Voyager librement et se faire des amis, telle est l’ambition de Nomadher qui a déjà 20 000 membres, toutes vérifiées pour éviter que ne s’y glissent des inconnus aux mauvaises intentions. On n’est plus dans la science-fiction, mais dans la vie rendue plus facile, telle qu’elle sera peut-être en 2049.
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