Cet encart de quelques lignes ayant pour thématique « l’automobile » se propage sur internet, nous avons décidé de vous le publier plus bas.
Son titre (Huit heures de Suzuka 2023 : Un plateau famélique !) est évocateur.
L’écrivain (présenté sous la signature d’anonymat
) est connu et fiable pour plusieurs autres posts qu’il a publiés sur le web.
Ce texte peut de ce fait être pris au sérieux.
L’éditorial a été diffusé à une date indiquée 2023-07-21 14:03:00.
Texte source :
Le bazar a commencé avant le Covid, en 2019, quand la direction de course (européenne, on est en championnat du monde d’endurance) dans la dernière heure, voit arriver la nuit, une chute laissant de l’huile sur la piste, d’autres chutes sur cette flaque d’huile et le drapeau rouge est enfin agité. Beaucoup trop tard. Kawasaki gagne sans avoir passé la ligne d’arrivée. Mais auparavant c’est Yamaha qui a été déclaré vainqueur, les pilotes Kawasaki seront rappelés à leur hôtel à minuit pour venir faire le vrai podium avec zéro spectateur ! A ce moment, Yamaha, brillant quatre fois vainqueur a décidé de boycotter Suzuka, plus d’équipe usine, celles qui disputent le mondial d’endurance y vont bien sûr, enfin celles qui sont devant car courir ici coûte une montagne d’argent. Cette année par exemple, le célèbre Team Bolliger (Kawasaki) gardera ses sous et restera en Suisse… Donc bazar. Puis Covid. Puis surtout, dégringolade collective des usines japonaises en MotoGP (Suzuki, Honda, Yamaha) et en WSBK (Kawasaki). Si la fierté est le carburant des équipes d’usine à Suzuka, on est donc très en manque et ça vaut quoi de gagner une course au Japon déjà tellement déconsidéré, voire ridiculisé dans le monde entier ? Le business marche, la compète est au fonds du puit… Donc ça ne donne pas envie de payer des motos superbes qui ne courent qu’une fois dans l’année. Idem pour les pilotes connus pour leur rapidité. En 2022, Honda, propriétaire des lieux réussit enfin à gagner sa course à domicile avec Lecuona, Nagashima, Takahachi, deux gloires japonaises quasiment inconnues ailleurs. Cette année Honda revient donc avec Lecuona, Vierge et Takahashi. Ce sont les deux seuls pilotes venant du WSBK, on verra aussi Schrötter et Mahias du Supersport, plus d’anciennes gloires, qui donnent finalement le vrai sel de la course, Sylyain Guintoli, Niccolo Canepa, Randy De Puniet. C’est clair, Suzuka, c’est plus ce que c’était. Pourtant, quelle histoire !
A lire:
À travers l’Inde en automobile/01,Ouvrage .
Le rêve automobile,Le livre . Ouvrage de référence.
Photographie/Acquisition des images/Généralités,A voir et à lire. . Disponible sur internet.
Pour lire en automobile/Le Monde sous-marin/01,Clicker Ici . Disponible dans toutes les bonnes bibliothèques de votre département.